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Les plantes phytohormonales : régulation hormonale et précautions d’usage en phytothérapie

Les plantes dites phytohormonales sont des plantes qui contiennent des composés actifs capables d’interagir avec le système hormonal humain, en particulier les hormones sexuelles comme les œstrogènes et la progestérone. Elles sont souvent utilisées en phytothérapie pour réguler les déséquilibres hormonaux, notamment chez les femmes, mais leur utilisation nécessite une connaissance précise de leurs effets et de leurs contre-indications.

Framboisier (Rubus idaeus), interresant en cas de désordre menstruel

Le framboisier est particulièrement apprécié pour ses feuilles, qui sont riches en tanins et flavonoïdes. Celles-ci possèdent une action modulatrice sur les hormones, sans être directement œstrogéniques ou progestatives. On lui attribue des effets tonifiants sur l’utérus, ce qui en fait une plante prisée pour la préparation à l’accouchement. Cependant, il est déconseillé d’en consommer en début de grossesse sans avis médical.

Onagre (Oenothera biennis),

L’huile d’onagre est connue pour sa richesse en acides gras essentiels, notamment en acide gamma-linolénique (GLA). Elle a un effet modulateur sur les hormones, en particulier sur les œstrogènes. Elle est souvent recommandée pour soulager les symptômes prémenstruels et les douleurs mammaires. Toutefois, l’onagre est déconseillée chez les personnes épileptiques en raison de risques de convulsions.

Bourrache (Borago officinalis)

L’huile de bourrache, comme celle d’onagre, est riche en GLA et possède des effets similaires. Elle est modulatrice des œstrogènes et est souvent utilisée pour améliorer la qualité de la peau et soulager les symptômes prémenstruels. Ses allégations autorisées concernent principalement la santé cutanée. Cependant, elle est à éviter en cas de troubles hépatiques ou pendant la grossesse, sauf avis médical.

Fenugrec (Trigonella foenum-graecum)

Le fenugrec est une plante riche en phytoestrogènes et saponines, ce qui lui confère une action œstrogénique. Il est traditionnellement utilisé pour stimuler la lactation et augmenter la masse corporelle. Les allégations autorisées incluent le soutien des fonctions digestives et l’augmentation de la production de lait maternel. Néanmoins, il est contre-indiqué chez les femmes enceintes en raison de ses effets stimulants sur l’utérus.

Achillée millefeuille (Achillea millefolium)

L’achillée millefeuille est une plante modulatrice, souvent utilisée pour réguler les cycles menstruels et soulager les douleurs menstruelles grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et antispasmodiques. Elle n’est ni directement œstrogénique ni progestative, mais agit plutôt sur la régulation hormonale en général. Elle est déconseillée chez les femmes enceintes en raison de son effet tonique sur l’utérus.

Alchémille (Alchemilla vulgaris), le confort menstruel.

L’alchémille est une plante progestérone-like, ce qui signifie qu’elle favorise l’équilibre progestatif dans le corps. Elle est souvent utilisée pour réguler les cycles menstruels irréguliers et soulager les symptômes de la ménopause. Elle est déconseillée en cas de grossesse sans surveillance médicale.

Gattilier (Vitex agnus-castus), le soulagement des symptômes du syndrome prémenstruel… mais pas que.

Le gattilier est une plante progestérone-like, qui agit en inhibant la production de prolactine, une hormone souvent responsable des déséquilibres menstruels. Il est utilisé pour traiter le syndrome prémenstruel, les règles irrégulières et certains symptômes de la ménopause. Toutefois, il est contre-indiqué chez les personnes souffrant de troubles hormonodépendants, comme les cancers du sein.

Sauge (Salvia officinalis), le soulagement des bouffées de chaleur.

La sauge est riche en phytoestrogènes et possède une action œstrogénique. Elle est fréquemment utilisée pour soulager les symptômes de la ménopause, tels que les bouffées de chaleur, et pour réguler les cycles menstruels. . Toutefois, elle est contre-indiquée en cas de grossesse, d’allaitement, ou chez les personnes souffrant de cancers hormonodépendants.

Cimicifuga (Cimicifuga racemosa) pour une gestion des symptômes de la méopause.

Le cimicifuga, ou actée à grappes noires, est une plante œstrogène-like, souvent utilisée pour soulager les symptômes de la ménopause, tels que les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes. Cependant, son usage est déconseillé chez les personnes ayant des antécédents de cancer du sein, en raison de son action œstrogénique.

Yam (Dioscorea villosa), un plante progestérone like

Le yam sauvage est une plante progestérone-like, souvent utilisée en phytothérapie pour équilibrer les niveaux de progestérone dans le corps. Il est recommandé pour soulager les symptômes prémenstruels et ménopausiques. Cependant, il est déconseillé en cas de grossesse et d’allaitement sans avis médical.

Shatavari (Asparagus racemosus) et fertilité

Le shatavari est une plante ayurvédique connue pour ses effets modulants sur les hormones féminines, avec une action principalement œstrogénique. Elle est utilisée pour réguler les cycles menstruels, améliorer la fertilité et soulager les symptômes de la ménopause. Toutefois, le shatavari est à éviter en cas de tumeurs hormonodépendantes.

En résumé, les plantes phytohormonales offrent une diversité d’effets thérapeutiques sur le système hormonal, qu’elles soient œstrogènes-like, progestérone-like ou modulatrices. Leur utilisation doit être adaptée en fonction des besoins individuels et des contre-indications spécifiques, notamment en cas de grossesse, d’allaitement, ou de pathologies hormonodépendantes. Il est toujours conseillé de consulter un professionnel de santé avant de débuter un traitement phytothérapeutique.

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